
S’épanouir à travers la vie sociale
ShareAmi, créez un lien intergénérationnel
Participez à l’aventure ShareAmi, un programme porté par Oldyssey, une association partenaire de la Carsat Bretagne.
ShareAmi, c’est un projet solidaire qui permet aux seniors francophones de faire progresser des étudiants en français lors de conversations hebdomadaire en visioconférence.
[Première scène]
Jeune femme 1 : Tu es vraiment chouette ! Tu connais toutes les histoires
Homme senior 1 : Non ! [en rigolant]
Jeune femme : Oui, c'est vrai.
[Deuxième scène]
Homme senior 2 en visio-conférence : On est en pleine discussion, je ne comprends pas tout ce qu'elle me dit. [en rigolant]
[Jeune femme 2 en visio-conférence rigole]
Jeune femme 2 en visio-conférence : Est-ce que c’est mon accent ou vos oreilles ?
Homme senior 2 en visio-conférence : C'est les deux !
[Les deux rigolent]
[Texte affiché : "Aidez un jeune à pratiquer le français ! 7000 jeunes souhaitent discuter avec un sénior français par visio-conférence]
[Troisième scène]
[Texte affiché : "Fabienne a 62 ans, elle correspond avec une Brésilienne"]
Fabienne : Nous avons une relation très amicale. Utile pour elle dans son apprentissage de la langque française, et utile pour moi pour me sentir utile pour une jeune personne.
[Quatrième scène]
[Texte affiché : "Mijo, 77 ans et son apprenant Ouzbek"]
Mijo : Pour quelqu’un de mon âge, c’est très important de se sentir utile.
[Cinquième scène]
[Texte affiché : "Jean-Marie, 64 ans, avec son apprenante indienne"]
Jean-Marie : Moi, ce qui m’intéresse, c’est que tu as envie de t’imprégner aussi d’une culture française.
[Texte affiché : "Vous avez plus de 55 ans ? Vous souhaitez transmettre votre culture et en découvrir une autre ? Passez à l'action avec shareami ! S'inscrire]
[Sixième scène]
[Texte affiché : "Hervé a 62 ans, il echange avec Ilyasse et Ilaria"]
Hervé : J’avais chaque semaine un point de vue qui venait du Sénégal, du Maroc, d’Italie, d’Écosse.
[Retour à la cinquième scène]
Jean-Marie : C’est bien de voir les buts de ta vie. Toi, tu as toute la vie devant toi, donc qu’est-ce que tu as envie de faire ? Qu’est-ce que tu as envie de travailler ? Qu’est-ce que tu as envie de devenir ?
[Texte affiché : "Des rencontres auxquelles vous n'auriez jamais pensé facilitées par un bénévole et un parcours simple."]
[Retour à la quatrième scène]
Mijo : Tu ne vas pas lui parler en verlan, surtout si c'est une vieille dame dans la rue. Tu vois ?
Ouzbek en rigolant : C'est vrai !
[Septième scène]
[Texte affiché : "Gilles a 76 ans. Il échange avec une étudiante mexicaine"]
Gilles : Sans cette association Shareami, jamais je ne serais allé seul contacter quelqu’un sur un réseau social pour entamer des discussions par téléphone. Passer par Shareami facilite énormément l’approche.
[Huitième scène]
[Texte affiché : "Mme Cheng a 56 ans. Elle correspond avec une Allemande"]
Mme Cheng : Ce que j’ai aimé, c’est qu’on soit accompagné, donc j’ai trouvé ça très rassurant et très bien organisé.
[Texte affiché : "Avec ShareAmi, profitez d'une expérience gratuite et échangez chaque semaine de chez vous et selon vos disponibilités. Cliquez sur s'inscrire pour rejoindre ShareAmi et passez à l'action"]
[Bouton "s'inscrire"]
[Logo de ShareAmi]
Au bout du fil
Profitez d’un lien amical par téléphone chaque semaine avec « Au bout du fil », une association partenaire de l’Assurance retraite.
Vous aimez bavarder ?
Vous avez envie de partager, de passer d’agréables moments mais vous n’osez pas appeler, vous n’osez pas déranger ? Vos proches sont occupés et vous donnent peu de nouvelles ?
Un bénévole de l’association Au bout du fil, vous propose de vous téléphoner, chez vous, chaque semaine pour des conversations amicales et chaleureuses. Vous pouvez aussi être bénévole !
Ils témoignent
Femme senior 1 : La solitude, c'est très dure, très dure.
[Musique]
[Logos de l'IRCEM, LOURMEL, B2Y GROUPE, et AG2R LA MONDIALE ]
[Texte affiché : "Présentent]
Homme senior 1 : Nous avons ici, dans le village, une population vieillissante. Il n’y a plus personne dans les rues.
Femme senior 2 : Des fois, je passe des journées toute seule où je ne vois pas un chat.
Femme senior 3 : Dans l’immeuble, c’est à peine si on dit bonjour. Et c’est oui… Et au-dessus, j’ai des tueurs, alors c’est pas intéressant.
[Texte affiché avec le bruit d'un téléphone qui sonne : "Au bout du fil"]
Homme senior 1 au téléphone : Oui; allô ?
Femme bénévole au téléphone : Bonjour Martial, c'est Alix, de l’association Au bout du fil.
Martial raconte son histoire: J’ai reçu d’une caisse de retraite une lettre où, un jour, on me dit : « Nous savons que vous êtes seul, vous êtes âgé, et nous avons des bénévoles qui ont fondé une association qui s’appelle Au bout du fil et qui se charge de vous appeler au téléphone si vous le souhaitez. » Et maintenant, on m’appelle une fois par semaine.
Alix: Alors, racontez-moi, est-ce que vous avez des framboises dans votre jardin.
Martial : Pas encore..
[Changement de scène]
[Texte affiché : "Philippe Conerardy, co-fondateur de l'association Au bout du fil"]
Philippe : Au bout du fil, on a commencé à y réfléchir en 2006, en se disant : « Comment on pourrait prendre une part active à ce qui s’est passé pendant la canicule ? » qui était arrivée sans que personne soit vraiment conscient de cet isolement d’une partie de la population. On s’est dit : « Tous ces gens ont un téléphone, mais ce téléphone ne sonne quasiment jamais. Comment on pourrait faire pour le faire sonner ? et passer un moment agréable avec elles de partage. »
[Changement de scène]
Femme senior 2 : C'est eux qui appellent et c'est pas moi. Parce qu’il ne faut pas croire comme ça, mais je suis quelqu’un de très timide, très effacée. Je me vois mal appeler en disant « excuse-moi, il faut pas nous oublier » [elle commence à rigoler]
[Changement de scène]
Homme bénévole 1 : Chaque semaine, on appelle 2 500 personnes âgées.
[Changement de scène]
Femme senior 1 : Je prévois toujours mon lundi à partir de 5 heures disponible, je tâche toujours d'être disponible, il m’arrive quelquefois quand même que je suis partie.
[Changement de scène]
[Texte affiché : "Monique Caubet, chargée de la coordination"]
Monique : s’ils ont un rendez-vous, il ne faut pas qu’ils disent : « Attention, Au bout du fil va nous téléphoner, il faut qu’on soit présent. » Pas du tout ! Si elle n’a pas d’appel, elle l’aura deux jours après ou trois jours après, suivant les jours qu’elle a choisis. Et elles sont appelées par 250 bénévoles.
[Changement de scène]
Homme bénévole 2 au téléphone : Et à la télé, vous regardez quoi ?
Femme senior 1 : Ça dépend. Quelquefois, je regarde quelque chose, mais la télé me regarde. [elle commence à rigoler]
[Changement de scène]
Monique : On n’est pas des psychologues, c’est vraiment de la conversation, comme si on rencontrait quelqu’un quand on va faire son marché.
[Changement de scène]
Femme senior 1 au téléphone: Quand je me suis mariée, j'avais 19 ans, monsieur.
Homme bénévole 2 au téléphone : C’est vrai qu’on se marie beaucoup plus jeune, c'est ça ?
Femme senior 1 au téléphone: oui, oui, oui
[Changement de scène]
Femme senior 1 : On parle du temps, on parle un petit peu de notre vie, de tout et de rien, si on peut dire.
[Changement de scène]
Monique : Nos bénévoles sont dans toute la France, avec des cultures différentes.
Femme senior 1 : Ça me permet de voyager dans ma tête, de changer d’idées.
Monique : Ça permet d’avoir des conversations enrichissantes, aussi bien pour le bénévole que pour les personnes qui sont appelées. Les bénévoles, on leur demande de faire une dizaine d’appels par semaine, mais quand ils le veulent et quand ils le peuvent.
[Changement de scène]
Alix : Là, j’ai préparé mon déjeuner, j’ai du temps, j’ai un trou, alors je passe un petit coup de téléphone Au bout du fil.
Philippe : Les bénévoles ne sont pas tous des personnes retraitées. Les bénévoles sont à 60 % des actifs, ce qui nous permet d’avoir des personnes qui appellent en journée ou des personnes qui appellent le week-end ou le soir, sept jours sur sept.
Femme senior 1 : Le dimanche soir, le samedi soir, ce sont des moments difficiles, notamment quand le jour descend en hiver. C’est l’heure où les fantômes ressurgissent. Le temps qu’on parle, on ne pense pas… On ne pense pas à la solitude, qu’on est tout seul, ça c’est sûr. On peut exprimer du bonheur, du bien-être, de la douleur, des choses personnelles, tout ce qu’on veut. Parce qu'on ne se connaît pas, on connaît que nous prénoms
[Changement de scène]
Philippe : Le bénévole ne connaît pas le numéro de téléphone des personnes âgées.
Homme bénévole 2 : Nous avons un numéro de plateforme que nous devons appeler, et ce numéro nous met en communication avec une personne qui est disponible.
Philippe : Le bénévole ne connaît absolument rien, sauf leur prénom.
Monique : C’est très, très important. Et nos partenaires, donc nos caisses de retraite, ont choisi Au bout du fil justement pour cet anonymat. Anonymat veut dire sécurité.
Alix : Alors, comme c’est complètement anonyme, ces personnes-là, je peux les avoir la semaine d’après, ou jamais, ou trois ans plus tard. La richesse Au bout du fil vient justement du fait que tout le monde appelle tout le monde, et il n’y a pas d’habitude.
[Changement de scène]
Femme senior 2 : Au début, j’ai demandé aux personnes qui m’appelaient : « Mais vous faites ça dans quel but ? »
Homme bénévole 2 : Une fois, une dame au téléphone m’a expliqué : ça faisait trois jours qu’elle n’avait parlé à personne. Et j’ai réalisé que je faisais quelque chose de bien.
Martial : On me pose la question : « Vous êtes seul ? » Mais non, je ne suis plus seul, parce que j’ai cette association Au bout du fil. C’est merveilleux.
Femme senior 1 : On peut se détendre par la parole, si c’est un besoin.
Martial : Cela nous fait sortir de nous-mêmes.
Femme senior 2 : il y avait un lien qui vous rattache à quelque chose.
[Musique]
[Texte affiché :
Réalisation : Catherine Harnois et Jacques Meaudre.
Musiques : Catherine Harnois et Jacques Meaudre.
Nous remercions pour leur participation et leur accueil :
Les appelé(e)s : Gilberte, Micheline, Monique, Nelly, Martial.
Les bénévoles : Alix, Arthur, Alain, Jean Paul.
Ainsi que : Monique Baubetn Chargée de la coordination à l'association Au bout du fil. Philippe Conerardy, co-fondateur de l'association Au bout du fil
Un grand merci aussi à nous partenaires sans qui ce film n'autait pu être réalisé : IRCEM, B2Y GROUPE, LOURMEL, AG2R LA MONDIALE
Une réalisation : Aiguemarine Productions ]
[texte affiché : "Le mot de nos partenaires"]
Jean-Charles Grollemund (Directeur général du groupe IRCEM) : L’IRCEM, notre raison d’être, c’est l’optimisation de l’espérance de vie sans incapacité de tous nos publics. Au bout du fil rentre en plein dans ce schéma.
Chrystel Davenne (Responsable Action & soutien du groupe Lourmel) : Le groupe Lourmel, on est en partenariat avec Au bout du fil depuis 2011, parce que ça répondait vraiment à un besoin de nos retraités. C’est profondément humain.
Gilles Lenfant (Responsable du département action sociale du groupe B2V) : Le groupe B2V est partenaire de l’association Au bout du fil pour toutes les actions au service du lien social.
Sylvie Loiseau (Responsable Développement - Activités sociales Paris Idf du groupe AG2R La Mondiale) : AG2R La Mondiale soutient Au bout du fil. On crée vraiment ce lien et on lutte contre l’isolement. On avance ensemble.
[texte affiché : "Contacts : Au bout du fil. www.auboutdufil.org. Tel : 01 70 55 30 69]
Centres sociaux
Les centres sociaux sont des structures de proximité. Ils proposent des activités sociales, éducatives, culturelles, familiales pour répondre aux besoins des habitants. Venir dans un centre social, c’est découvrir un lieu d’échanges et de rencontres pour nouer des liens dans les murs de la structure mais aussi dans la rue, les parcs… partout sur votre territoire.
En Bretagne, il existe une soixantaine de centres sociaux. Proximité, diversité et convivialité sont les maitres mots de ces structures. Elles mènent de nombreuses actions pour les retraités :
- Les sorties (promenade, visite, randonnée, cinéma...) ;
- Ateliers (créatifs, gymnastique, informatique...) ;
- Aide aux devoirs ;
- Transports accompagnés pour les personnes âgées.
