
Vos droits selon votre parcours
Vos droits selon votre situation personnelle
Élever des enfants, prendre un congé parental, être reconnu inapte ou invalide, etc. peut avoir une influence sur votre retraite.
Les majorations pour enfant(s), attribuées sous certaines conditions, peuvent concerner :
- la durée d’assurance
- le montant de la retraite.
Si vous avez pris un congé parental d’éducation, vous pouvez avoir droit, sous certaines conditions, à une majoration de durée d’assurance.
Les études supérieures ne sont pas prises en compte pour le calcul de la durée d’assurance mais vous pouvez, sous certaines conditions, racheter ces périodes.
Sachez que cette période peut être prise en compte pour votre retraite.
Vous êtes reconnu inapte au travail ? Vous pouvez bénéficier, dès l’âge légal de départ à la retraite et sous certaines conditions, d’une retraite au taux maximum.
Vous êtes notamment concerné si vous percevez une pension d’invalidité ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH).
Vous êtes un travailleur handicapé ? Vous pouvez, sous certaines conditions, prendre votre retraite avant l’âge légal ou bénéficier d’une majoration de votre retraite.
Vous avez recours à une aide constante pour effectuer les actes ordinaires de la vie ? Sous certaines conditions, une majoration pour tierce personne peut vous être attribuée.
Si vous avez assumé la charge d’un adulte ou d’un enfant handicapé, vous pouvez, sous certaines conditions, bénéficier d’une majoration de trimestres et/ou d’une retraite calculée au taux maximum dès 65 ans.
Selon votre âge et sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’une allocation de veuvage ou d’une retraite de réversion.
Vos droits selon votre parcours professionnel
Commencer à travailler très jeune, être au chômage, percevoir le Revenu de solidarité active (RSA), avoir exercé un métier pénible : ces situations peuvent avoir des conséquences sur votre retraite.
Vous avez commencé à travailler très jeune et vous avez effectué une longue carrière ? Vous pouvez peut-être prétendre à une retraite anticipée.
Le compte professionnel de prévention (anciennement dénommé compte personnel de prévention à la pénibilité) permet aux salariés exposés à certains facteurs de risques professionnels au sein de l’entreprise, d’acquérir des droits pour se former, réduire leur temps de travail ou d’anticiper leur départ en retraite (jusqu’à deux ans).
Vous avez effectué des « petits boulots » (stages rémunérés, jobs d’été ou d’étudiant, à temps plein ou à temps partiel) au début de votre carrière pour financer vos études ou vos loisirs ?
Ces activités salariées, à condition d’être déclarées, sont reportées sur votre relevé de carrière et peuvent compter pour votre retraite.
Le revenu de solidarité active (RSA), payé par la caisse d’allocations familiales (CAF), n'ouvre pas de droits à la retraite. C’est également le cas du revenu minimum d'insertion (RMI), remplacé par le RSA en 2009.
Vos périodes de chômage indemnisé comptent pour votre retraite et sont assimilées à des périodes d’assurance pour le calcul de votre durée totale d’assurance.
Les périodes de chômage non indemnisé à partir du 1er janvier 1980, peuvent être également prises en compte sous certaines conditions.
Important : Vous avez l'âge légal pour partir en retraite, vous arrivez en fin de droit et votre dernière activité relevait du régime général ou du régime des salariés agricoles, n’attendez pas le dernier moment ! Pour bénéficier de la totalité de vos droits à la retraite, effectuez vos démarches 6 mois avant la date que vous aurez choisie pour votre retraite.
En savoir plus sur les démarches pour la retraite
Pensez aussi à demander votre retraite complémentaire auprès du Cicas (Centre d’Information de Conseil et Accueil des Salariés des régimes de retraite complémentaires Agirc et Arrco).
Consultez le site de l'Agirc et Arrco
Vous pouvez demander la retraite pour incapacité permanente à partir de 60 ans. Cette retraite est calculée au taux maximum, quelle que soit votre durée d’assurance.
Vous avez quitté votre entreprise pour une autre, ou votre entreprise a été rachetée, cela n'a aucune incidence sur vos droits à la retraite. C’est votre caisse de retraite, et non votre entreprise, qui enregistre chaque année le nombre de trimestres cotisés, le montant de vos cotisations et les droits à retraite que vous avez ainsi acquis.
Vous effectuez ou avez effectué une partie de votre carrière à l’étranger ?
Vous avez peut-être des droits en matière de retraite : rachat de cotisations, calcul de votre retraite, retraite de réversion, démarches, etc.
L’assurance volontaire vieillesse peut être une solution pour assurer votre retraite en France. Vous pouvez, en effet, sous certaines conditions, adhérer à l’assurance volontaire vieillesse.
C’est la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) qui gère, pour le compte de l’Assurance retraite, cette protection qui doit faire l’objet d’une démarche volontaire de votre part.
L’adhésion doit s’effectuer dans les 2 ans qui suivent le début de votre activité hors de France. Elle ne dispense pas de cotiser au régime local de retraite du pays dans lequel vous allez travailler et de percevoir une retraite selon la réglementation propre à ce pays, qu’il y ait une convention ou pas.
Le Centre de liaisons européennes et internationales de sécurité sociale (Cleiss) vous informe sur vos droits et démarches ainsi que sur les conditions d’affiliation au régime de sécurité sociale du pays de résidence.
