Le mareyage

La Bretagne représente près de la moitié des effectifs du mareyage en France et de l’activité. Cette activité regroupe des entreprises de tailles très diverses, allant d'entreprises artisanales à des structures industrielles.

Pourquoi s’en préoccuper ?

Les opérations de tri, de découpe, de conditionnement et d’emballage présentent des risques physiques liés aux coupures des outils tranchants, aux gestes répétitifs, aux postures contraignantes, au port de lourdes charges, aux chutes de plain-pied sur des sols humides et glissants… pour les mareyeurs et les poissonniers.

Toutes ces opérations génèrent des risques professionnels de fréquence supérieure à la moyenne.

  • Les risques liés aux postures et aux manutentions
  • Les risques biologiques
  • Les risques chimiques
  • Autres risques comme : gênes auditives provoquées par le travail au voisinage de machines bruyantes, les contraintes du travail de nuit, la possibilité des contacts avec des conducteurs électriques sous tension aggravée par le milieu humide…

Que pouvez-vous faire pour éviter ces risques ?

Les ateliers de mareyage doivent faire l’objet d’une analyse poussée des risques pour permettre la rédaction du Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER) (Décret du 5 novembre 2001) en appréciant à la fois l’environnement matériel et technique (outils, machines, produits utilisés) et l’efficacité des moyens de protection existants et de leur utilisation selon les postes de travail. Les rapports de  vérification périodiques et de maintenance doivent être intégrées à la documentation de sécurité au travail de l’entreprise et communiquées au médecin du travail et au CHSCT.

Les salariés doivent être aussi informés à propos des produits dangereux mis en œuvre et formés aux pratiques professionnelles sécuritaires. Les Fiches de Données de Sécurité (FDS), obligatoires pour tout produit chimique dangereux, comportent les renseignements relatifs à la toxicité des produits.